Deux articles parus dans le Caméram News (merci de nous l’envoyer) de janvier et février m’ont interpellé. Ils abordaient tous deux le même sujet, ou plutôt le deuxième répondait au premier, l’existence et le succès de clubs non affiliés à notre fédération. Le premier était signé Franz Bardiaux, actuel président de la fédération brabançonne, très bon cinéaste ‘blanchi sous le harnais’ (excuse-moi Franz !).
Le second Mr Cranshoff, affilié à Caméram et fréquentant le club Pixel dont le succès serait dû essentiellement à la simplicité et dont les membres ne souhaitaient en aucune façon participer aux ‘fameux concours organisés par la Fédération’.
L’affiliation à un club provient toujours d’une même démarche. La grosse majorité des cinéastes amateurs a suivi le même chemin. Mr Dupont a acquis un jour une caméra puis/ou un caméscope pour garder souvenir de sa famille et de ses voyages. Grâce au bon vieux bouche-à-oreilles, Mr Dupont s’est affilié à un club avec le soucis de s’améliorer, d’acquérir une technique satisfaisante qui lui permettra de réaliser et MONTRER des films qui…ressemblent à des films. Et voilà que Mr Dupont et quelques uns de ses copains se sont passionnés. Il s’est avéré que Dupont et Durant étaient incontestablement doués. D’autres l’étaient moins. Leurs films connaissaient un beau succès au club. Pourquoi ne pas les montrer ailleurs ? Tiens, une fédération organise des concours ! Dupont et Durand vont pouvoir MONTRER leurs films, voir ce que font les autres, s’en inspirer, donc améliorer leur propre production. Aïe, aïe,aïe, ils vont être jugés, critiqués, classés, avec les polémiques que cela suppose. Dur, dur ! Ah oui, ce serait plus simple si on disposait d’une salle avec 200 ou 300 spectateurs où pourraient être programmés tous les films d’un bon niveau. Hélas, ce n’est qu’un leurre ! Faute de grives on mange des merles, dit le proverbe. Un concours, un festival, la participation à un gala local, c’est quand même plus que le club !
Que sont ces clubs ? De tous genres, comme toutes les associations. Des plus sélects, des plus populaires, des moins sévères, des plus sympas, avec beaucoup de membres, avec quelques membres, avec des ‘vedettes’, sans leader,….C’est très bien, cela permet les migrations ! Imaginer que tous les membres d’un club soient au même niveau, qu’il n’existe aucune hiérarchie même si elle n’est pas consacrée par des concours, est utopique.
Il est probable que les ‘vieux briscards’, un peu las de répéter les mêmes formules, aient perdu le feu sacré du professeur et soient moins indulgents pour les débutants.
Alors fédérés ou pas fédérés ? Et si c’était tout simplement une question d’âge ?
Sentir le besoin de s’initier et de s’accrocher toujours davantage aux techniques informatiques de plus en plus renouvelées (elles ont pris le pas sur les techniques du film), ne plus avoir envie d’entrer en compétition, de créer, d’entreprendre un film de fiction ou un reportage trop ardu, ce n’est pas inclus dans le CV d’un jeune réalisateur. C’est un constat, me disait récemment un ami, les clubs se sont ‘pépériser’. Qu’y faire ? Il faut admettre en outre que les compétitions ne regroupent plus les assistances d’antan, ce qui n’encourage pas les candidats participants.
Bah, ça permet aussi aux membres toujours affiliés à la fédération de passer leurs films dans un autre club.
Albert Liénard
un pépé
Le second Mr Cranshoff, affilié à Caméram et fréquentant le club Pixel dont le succès serait dû essentiellement à la simplicité et dont les membres ne souhaitaient en aucune façon participer aux ‘fameux concours organisés par la Fédération’.
L’affiliation à un club provient toujours d’une même démarche. La grosse majorité des cinéastes amateurs a suivi le même chemin. Mr Dupont a acquis un jour une caméra puis/ou un caméscope pour garder souvenir de sa famille et de ses voyages. Grâce au bon vieux bouche-à-oreilles, Mr Dupont s’est affilié à un club avec le soucis de s’améliorer, d’acquérir une technique satisfaisante qui lui permettra de réaliser et MONTRER des films qui…ressemblent à des films. Et voilà que Mr Dupont et quelques uns de ses copains se sont passionnés. Il s’est avéré que Dupont et Durant étaient incontestablement doués. D’autres l’étaient moins. Leurs films connaissaient un beau succès au club. Pourquoi ne pas les montrer ailleurs ? Tiens, une fédération organise des concours ! Dupont et Durand vont pouvoir MONTRER leurs films, voir ce que font les autres, s’en inspirer, donc améliorer leur propre production. Aïe, aïe,aïe, ils vont être jugés, critiqués, classés, avec les polémiques que cela suppose. Dur, dur ! Ah oui, ce serait plus simple si on disposait d’une salle avec 200 ou 300 spectateurs où pourraient être programmés tous les films d’un bon niveau. Hélas, ce n’est qu’un leurre ! Faute de grives on mange des merles, dit le proverbe. Un concours, un festival, la participation à un gala local, c’est quand même plus que le club !
Que sont ces clubs ? De tous genres, comme toutes les associations. Des plus sélects, des plus populaires, des moins sévères, des plus sympas, avec beaucoup de membres, avec quelques membres, avec des ‘vedettes’, sans leader,….C’est très bien, cela permet les migrations ! Imaginer que tous les membres d’un club soient au même niveau, qu’il n’existe aucune hiérarchie même si elle n’est pas consacrée par des concours, est utopique.
Il est probable que les ‘vieux briscards’, un peu las de répéter les mêmes formules, aient perdu le feu sacré du professeur et soient moins indulgents pour les débutants.
Alors fédérés ou pas fédérés ? Et si c’était tout simplement une question d’âge ?
Sentir le besoin de s’initier et de s’accrocher toujours davantage aux techniques informatiques de plus en plus renouvelées (elles ont pris le pas sur les techniques du film), ne plus avoir envie d’entrer en compétition, de créer, d’entreprendre un film de fiction ou un reportage trop ardu, ce n’est pas inclus dans le CV d’un jeune réalisateur. C’est un constat, me disait récemment un ami, les clubs se sont ‘pépériser’. Qu’y faire ? Il faut admettre en outre que les compétitions ne regroupent plus les assistances d’antan, ce qui n’encourage pas les candidats participants.
Bah, ça permet aussi aux membres toujours affiliés à la fédération de passer leurs films dans un autre club.
Albert Liénard
un pépé
2 commentaires:
La pépérisation ne fait pas partie de notre club....j espere que nos amis vont reagir ?
Et pourquoi-pas continuer nos reunion tout les 15 jours au lieu d une fois par mois ....on a tant de chose a ce dire et a faire ....a apprendre...a decouvrir ... a creer...surtout des film...des reportages... des documentaires... montrez nous des emotions des rires ,des pleurs , la vies actuelle avec ses joies ....ses miseres...faites nous decouvrir un autre hobby ,la boxe amateur ,la peche amateur, l aviation amateur, les sports en mer, sur terre ,en l air ou une petite fiction, pensez au gps, gsm, ordinateur, telephone, et pourquoi pas une camera cachee .....que de fou rire en perspectives a bientot
Enregistrer un commentaire