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Vidéo Passion - Club de vidéastes amateurs de Kraainem, jumelé au club de Cholet-Vidéo-Ciné-Son et membre du Conseil Culturel de Kraainem.
Lieu de réunion : Foyer culturel de Kraainem
3, avenue des Sorbiers
Webmaster : René Bomboire

30 janv. 2009

CA NE PETILLE PLUS !

Fini, terminé !
L’équipe de « Que ça pétille » jette l’éponge.



Cela avait été une grande nouvelle, il y a quelques mois, quand une équipe de 3 volontaires (JP H., Georges L. et Ludo) se jetait à l’eau pour réaliser un film à scénario sur une idée de Ludo.
Il y avait bien longtemps que notre club n’avait plus réalisé de film en équipe (n’était-ce pas ce glorieux Saint Badilon…en 2005 ?)
Les voilà donc partis pour cette aventure enrichissante en expériences de prises de vue, prises de son, conduite d’acteurs, montage….
Le premier tournage dut être recommencé pour des problèmes de forts bruits ambiants : c’est comme ça qu’on apprend. Mais les images étaient bonnes et surtout, nos réalisateurs-acteurs se montraient très convaincants.
Après le deuxième tournage, la bande son, bien qu’améliorée se révélait difficilement acceptable. Une opportunité cependant : faire un doublage son sur le montage en cours, ce qui paraissait accessible car le film est presque entièrement en plans assez larges : il y a peu de gros plans des acteurs.
Las, l’équipe décide : « Y’en a marre. On arrête ! »
Dommage !
Non pas tellement pour le film en lui-même, dont le scénario, il faut bien le dire était un peu faiblard.
Mais pour les expériences qu’on aurait pu continuer d’acquérir.
Dommage pour l’aventure inachevée d’un projet de film qui est toujours une démarche longue, très longue où il faut s’accrocher, s’appliquer sur chaque plan, chaque enchaînement, chaque son pour un ensemble harmonieux.
« Cent fois sur le métier… »
Dommage pour l’exemple, où l’on espérait démontrer au club qu’on peut faire quelque chose en commun et susciter ainsi des envies d’autres projets.
Dommage, vraiment dommage !
Mais bravo quand même à l’équipe d’avoir essayé.

Le film en l’état est maintenant dans les limbes de YouTube, livré à l’improbable curiosité de 500 millions d’internautes.


Pour nous, membres du club, il méritait plus que ça.


René

Vous pouvez le voir sur http://www.youtube.com/watch?v=KqDcRpsY7nY

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PIXEL

Nos amis de Pixel viennent de lancer un nouveau site.

Nous leur souhaitons plein succès.

Allez leur rendre visite sur http://pixel-videastes-amateurs.be/Accueil.aspx

26 janv. 2009

VUS LE 28 JANVIER

"Portugal, traces de génie" de Jean-Pierre Heytens



"Le conservatoire des véhicules historiques" de René


-"Que ça pétille",version bande son et montage corrigés.


- Deux versions de "Poursuites printanières" par Francine.


- " Quelques trésors de Slovénie" de Georges E. Version avec bande son corrigée.

- " Kia ora" de Huguette Gillet. 2ème partie.

24 janv. 2009

BESOIN D'UNE PHOTO ?

Vu dans Camera Video de Janvier: où trouver des photos, textures et videos libres de droit.
J'ai testé : http://www.sxc.hu/ (voir, par exemple la photo ci-dessous)
Super: 350 000 photos disponibles pour vos films.
Voir aussi www.lunerouge.com/ qui propose une collection de textures : paysages de brume, murs, pierres, plantes etc..
vous y trouverez quelques effets video à télécharger ( eaux, flammes)

AMOUREUX DU VELO ?

Dernière minute: Le film "Obsession" a remporté le concours St-Valentin.
Bravo Xaxier. Félicitations !

Déclarez votre amour à votre vélo.

Dans le cadre de la campagne de promotion ”Mon vélo m’aime“, Bruxelles Mobilité organise un grand concours Saint-Valentin. Le principe: déclarer son amour à son vélo et poster ce témoignage sur le site http://www.velove.be/
Les vidéos et photos gagnantes seront primées le 14 février.

J'y suis allé pour vous: au milieu d'un océan de banalités, un très bon film de Xavier Breuls, plein d'originalité: "Obsession". A voir ci-dessous.

13 janv. 2009

CHOISIR UN CAMESCOPE

Cet article est extrait du bulletin n°5 du Club de Cholet qui vient de paraître. C'est un excellent complément à notre atelier du 13 novembre dernier sur la prise de vue, animé par Jean-Pierre Rubens

En cette fin d’année 2008 et pour 2009, la démarche n’est pas si simple.
D’abord, il faut choisir un support ; ensuite, se poser la question : Définition standard (SD) ou Haute définition (HD) ? et, enfin, s’arrêter sur les caractéristiques des différents modèles
Essayons d’y voir plus clair :

Les supports :
- La cassette mini-DV : fiable, offrant une capacité maxi de 1h.20 et peu coûteuse (environ 3 euros) elle ne disparaîtra pas de sitôt, même si la tendance actuelle est au camescope à disque dur intégré et à la carte
- Le mini DVD, de diamètre 8cm, de faible capacité (20 à 40 minutes, selon la définition choisie). Il semblerait délaissé par les fabricants au profit du disque dur intégré .
- Le disque dur intégré offrant 30, 60 et jusqu’à 120 Go correspondant respectivement à 3h.1/2 ; 7h et 14 h. en SD (durées à diviser pratiquement par 2 en HD )
- La carte dont la capacité augmente sans cesse sera vraisemblablement le support qui s’imposera par la suite : fabrication simplifiée des camescopes avec la suppression du moteur d’entraînement de la cassette ou du disque. Pour l’heure, sa capacité est encore limitée et son prix élevé (69 euros pour une carte de 8 Go, soit une durée de 2 h. en SD et 1 H. en HD) Points importants sur lesquels il faut se pencher avant de faire son choix :
- Un objectif qui permet, dans la position (W), un angle ou champ de vision aussi large que possible. Exemple : entre un objectif aux focales marquées 6 à 90 (soit un grossissement de 15 fois) et un autre 4,5 à 45 ( grossissement de 10 fois) on préférera ce dernier qui grâce à sa plus courte focale permettra d’embrasser un champ plus large.
Ce conseil ne concerne pas les cinéastes animaliers qui au contraire choisiront un objectif à très longue focale (Télé objectif), donc à fort grossissement.
- Une entrée Micro (Certains modèles présentent à la place une griffe munie de contacts et dans laquelle on glisse le micro…proposé par la marque, mais d’un usage moins universel)
- Une sortie casque permettant le contrôle du son avant et pendant la prise de vues.
A défaut, la sortie AV permet généralement le branchement d’un casque
- Une touche contre-jour
- Le débrayage des automatismes pour régler manuellement le diaphragme (iris) ou entrée de lumière, la vitesse (ex : 1/100 ; 1/250 ; 1/500) conseillée pour la prise de mouvements rapides ; la mise au point ou netteté (ex : détacher un premier plan sur un fond flou) ; la balance des blancs, très utile lorsque la scène est éclairée par des sources de lumière très différentes (jour, lampes,néon)
- Un viseur ! Ne souriez pas ! la mode est à sa suppression sur les modèles légers

- * Le réglage du niveau d’enregistrement sonore n’existe, sauf quelques exceptions, que sur les appareils « haut de gamme »
- * Les cinéastes qui filment sur cassette apprécient d’avoir une entrée DV (IN) qui permet de copier sur le camescope le montage réalisé. A défaut, le club possède un magnétoscope avec cette entrée.

Remarques :

- Il existe des camescopes à tous les prix : depuis un an, ceux-ci ont beaucoup baissé.
- Les premiers modèles à cassette s’échelonnent de 180 à moins de 500 euros. Bien sûr, vous n’y trouverez pas toutes les caractéristiques ci-dessus quoique l’un des modèles de cette catégorie les affiche presque toutes, à l’exception de la prise micro !
- Dans la catégorie camescopes à cassette,les 4 grandes marques proposent des modèles perfectionnés allant de 2 000 à 4 900 euros et plus, souvent utilisés par des professionnels (et, par certains amateurs)
- Il faut noter l’existence entre ces deux fourchettes de prix de deux camescopes très perfectionnés, en définition standard et haute définition – SD et HD – dont le prix tourne autour de 900 euros

- Quant aux camescopes à disque dur intégré et/ou à carte, on les trouve à partir de 600 euros environ en SD et 800 environ en HD (déc.2008)

Etude réalisée pour « Cholet Video Ciné Son » (déc.2008)
par Jean Lebastard

L'ECRITURE D'UN SCENARIO

Au moment où une équipe de pionniers de Vidèo Passion se lance dans la réalisation d'un court-métrage, cet article publié par le club de Cholet dans son bulletin de janvier tombe bien à propos. Voici des conseils très utiles

LES REGLES ELEMENTAIRES POUR L'ECRITURE D'UN SCENARIO


Livre paru aux Editions DIXIT 3, rue La Bruyère PARIS (9°)

L'auteur de ce livre est : Monsieur Blake SNYDER, scénariste professionnel.

Ce livre a été gagné par le Club aux dernières Rencontres régionales.

-o-o-o-o-o-

Il présente, sur le ton de l'interview, une méthode très personnelle de l'auteur pour concevoir un scénario. Il est destiné à de futurs professionnels du cinéma. Aussi dans mon travail d'analyse j'ai ignoré certaines parties qui ne me semblaient pas concerner les amateurs que nous sommes :
La réalisation d'un casting ouvert aux vedettes;
Les démarches auprès des producteurs;
Le financement par contrat et par avance du projet.

J'ai centré mon travail sur les points suivants :
- l'importance de l'idée
- le classement dans un genre cinématographique
- la structure du scénario
- le tableau schématique de l'œuvre
- les lois de la physique d'un scénario
- les questions que l'on doit se poser si quelque chose ne va pas dans le scénario.

L'IMPORTANCE DE L'IDÉE :

Une idée de film vous vient à l'esprit à partir d'un personnage, d'un lieu ou d'un fait.
Est-il raisonnable que je me lance dans la réalisation de ce film ?
Demandez autour de vous. Vous aurez des éléments de réponse si :
- votre idée s'exprime en quelques mots et si elle est comprise par tous et sans ambiguïté;
- si elle repose sur des éléments basiques: la faim, la soif, l'envie, le plaisir, l'amour, la crainte, la peur, la maladie, la mort, etc...
- On vous répondra oui si le projet plaît.
- Si il ne plaît pas, inutile d'aller plus loin. Remettez votre projet dans les cartons.

LE CLASSEMENT DU PROJET :

Votre idée plaît. Alors il faut la classer dans une des 10 catégories définies par l'auteur de notre livre.
D'après lui chaque catégorie regroupe des ingrédients qui sont propres à cette catégorie et il faut appliquer à cette catégorie une recette unique quelle que soit l'histoire, les personnages, les lieux, les décors où l'époque.
UN EXEMPLE : dans la catégorie "le triomphe du crétin", on retrouvera toujours l'idiot du village, opprimé et anonyme, qui ne semble pas avoir les capacités pour triompher. Mais dans le film, lorsqu'il atteint l'objectif attendu, il semble être devenu un personnage brillant.

LA CONSTRUCTION DU PROJET :
Pour construire le projet il faut :
- trouver un titre fort, exprimant clairement et de façon intelligente de quoi il s'agit:
- trouver une image d'ouverture qui aura une relation avec l'image finale;
- dans les 5 premiers % du film présentez le thème que votre histoire va développer:
- entre 5 et 10% présentez les personnages de l'intrigue principale avec leurs tics et leurs comportements, les événements qui les ont marqués dans le passé et faite sentir ce qui devra changer pour qu'ils puissent réussir:
-entre 10 et 12 % arrive l'élément catalyseur qui va déclencher l'action et entraîner le héros. C'est la fin de l'univers actuel.
- entre 12 et 25% le héros de l'histoire est dans l'incertitude (perte de la sécurité actuelle, crainte, peur, réserve, manque de courage) sa décision est en suspens.
- à partir de 25% c'est le passage à l'acte. Il s'engage dans l'action:
- entre 25 et 30% une intrigue secondaire se développe. En générale s'est une intrigue amoureuse. En fait on parle d'autre chose et on détourne l'attention du spectateur pour lui permettre de respirer. De nouveaux personnages entrent dans l'action.
- entre 40 et 50% c'est la partie "spectacle" du film. On se distrait en attendant le drame. C'est le chemin des écoliers qui ramène les spectateurs au thème du film.
- 50% la moitié de l'action s'est déroulée. On arrive au pivot central. C'est où la fausse victoire où la fausse défaite du héros. A partir de ce point tout devient possible;
- entre 50 et 75% tout à l'air d'aller pour les bons, mais les méchants préparent leurs ripostes et la situation du héros se dégrade:
- à 75% tout est perdu, l'espoir est parti. Généralement c'est le moment de la disparition du mentor du héros où d'un élément important de son environnement:
- entre 75 et 85% le héros humilié, désespéré est quasi vaincu. Il doit faire appel à ses dernières forces, à ses dernières ressources, s'il veut triompher. En général il reçoit l'aide des personnages de l'intrigue secondaire;
- le final commence aux environs de 85% du scénario. Le héros maîtrise ses faiblesses et triomphe des méchants. Le problème disparaît, l'ancien univers s'écroule et un nouveau monde est créé.
- l'image finale est l'opposée de l'image d'ouverture.

MATERIALISATION DU PROJET :

Le projet est matérialisé par un tableau qui regroupe les différents stades d'avancement dans 4 actes.
Au fur et à mesure de l'apparition des idées, elles sont inscrites sur des papillons qui sont épinglés à l'emplacement chronologique qu'elles vont occuper dans le scénario. Au maximum, 40 de ces fiches doivent venir compléter le tableau, (10 par bande et pas plus) , nous dit l'auteur.

UN TABLEAU ET 40 FICHES (10 FICHES PAR RANGEE)

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ACTE I Image d'ouverture
Etablissement du thème
Exposition
Catalyseur
L'hésitation
PASSAGE A L'ACTE II
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ACTE II
Intrigue secondaire
Humour et jeux
PIVOT CENTRAL
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ACTE II
Les méchants se rapprochent
Tout est perdu
La nuit obscure de l'âme
PASSAGE A L'ACTE III
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ACTE III
Le final
Limage finale

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LES LOIS PHYSIQUES D'UN SCENARIO :

Le projet doit respecter les lois suivantes:
- L'exposé doit être dense, concis et court:
- Il ne doit y avoir dans le scénario qu'un seul élément ayant un caractère magique:
- Il ne faut pas accumuler les stéréotypes (tous les personnages chauves avec un bras coupé);
- Les événements dramatiques pressentis doivent arriver rapidement:
- Le héros et ses amis vont sortir transformés de l'aventure: pas les méchants:
- Il faut éviter de divulguer à l'avance une action future pour ne pas émousser ses effets.

LE SCENARIO EST ECRIT MAIS QUELQUE CHOSE NE VA PAS :

Dans ce cas il y a toute une liste de question à se poser.
Je les tiens à votre disposition si vous le souhaitez.

Henri Delpy

10 janv. 2009

UN NOUVEAU JINGLE CLUB ?

Notre ami Ludo a préparé quelques pistes pour une "rénovation" de notre jingle club.
Faut-il le faire? Dans quelle direction? Quelle image du club voulons-nous donner à l'extérieur?
On en parle mercredi:
Venez avec des idées !!