Vidéo Passion: LES CAMESCOPES RETRECISSENT...MEME CHEZ LES PROS!

30 juil. 2010

LES CAMESCOPES RETRECISSENT...MEME CHEZ LES PROS!

Nous regrettions récemment la disparition de nos bons vieux caméscopes avec viseur et cassette.
La vague des mini-caméras de poche et autres téléphones portables qui les a emportés n’est pas prête de s’arrêter.
La révolution est en marche... (voir notre article du 2 juillet)
Exemple : le modèle Playsport de Kodak qui sort cet été et peut enregistrer sur carte SD jusqu’à 35 Go d’images.

Il suffit de le brancher sur son ordi pour publier ses images en ligne directement. Il supporte les chocs ou une immersion dans l’eau jusqu’à 3 mètres : plus besoin de caissons étanches !
Mieux encore ; chez les « Pros », les appareils photos réflex réinventent l’art de filmer !
En effet, les meilleurs appareils photos, comme les Canon 7D ou 5D, capables de filmer en full HD 1080p, concurrencent aujourd’hui les caméras de télévision et de cinéma ! Considéré comme une fonction annexe des reflex, l’enregistrement vidéo a pourtant convaincu les réalisateurs de clips et de publicité avant de séduire les producteurs d’émissions, de reportages, de documentaires et de variété.
C’est ainsi que des sujets de « Zone Interdite » ou des journaux de LCI sont filmés avec des appareils photos. Idem pour des séries télévisées comme « Dr House » ou « 24 Heures Chrono », ou même des films long-métrage comme « Ma part de gâteau » de Cédric Klapisch qui ont été tournés avec un reflex Canon.
Qu’y trouvent donc les réalisateurs ?
D’abord la qualité d’image qu’offre le reflex : avec leur capteur aux dimensions d’une pellicule 35 mm, leurs objectifs interchangeables, les réflex filmant en full HD 1080p procurent aux réalisateurs les mêmes images que les caméras de cinéma. On peut jouer sur la profondeur de champ, travailler le flou en arrière-plan, choisir l’optique la mieux adaptée. Bref, on obtient une image plus « cinéma » et les réalisateurs aiment ça.
Le coût ensuite : pour environ 2000 Euros, on a un Canon de qualité équivalente à une caméra professionnelle qui vaut 20 000 Euros.
Et puis la facilité, la légèreté. Pas besoin de projecteurs pour le tournage en extérieur. En intérieur, les petits éclairages d’appoint suffisent alors qu’il aurait fallu de gros projecteurs avec des caméras vidéo.
Tous ces avantages conduisent les réalisateurs à accepter la remise en cause de leurs pratiques et à s’adapter aux inconvénients des appareils photos comme la légèreté, la nécessité de les stabiliser, l’adaptation aux subtilités des réglages des appareils photo. Des formations et des stages dans ce sens se développent en France et on assiste, paraît-il, à une explosion de la demande.
Quelle sera la prochaine révolution ? La 3D ??