Nous voici de retour après une semaine passée en Corse. Nature merveilleuse, mer bleue et verte, très beau temps: que demander de plus ? Basés au Cap Corse, nous avons sillonné le pays de Bastia à Bonifacio et Calvi.
J'avais emporté ma mini Canon MV3, au cas où...et j'en ramène 1h30 de rushes et des CD's de musique Corse, chants, guitares et musiques polyphoniques. Je verrai si je peux traduire en quelques minutes de film les impressions de ce beau pays.
Mes réactions de vidéaste ? (avant de découvrir le contenu de mes rushes): l'extrême difficulté de rendre sur l'image la lumière de ces paysages avec , le plus souvent, un ciel éclatant ( et du contre-jour), une montagne sombre et une mer colorée. De ce point de vue notre oeil est un fabuleux instrument qui se règle parfaitement sur ces différents éclairages.
Autre difficulté: rendre l'impression d'immensité de ces paysages dans les dimensions étriquées de notre image vidéo.
Encore sous le charme de ce pays, je crains le pire au "déballage": on verra !
Côté pratique, un petit rappel ci- après sur les règlages manuels du caméscope, bien utiles .
A+ René
DEBRANCHEZ-VOUS
Nos caméscopes sont des outils fabuleux : il suffit de déclencher et les automatismes s’occupent de tout, du réglage de la distance grâce à l’autofocus, de la quantité de lumière par le réglage du diaphragme et de la vitesse d’obturation, de la qualité de la lumière grâce au réglage de la balance des blancs. Ils font même plus encore, puisqu’ils amortissent avec aisance les petits tremblements qu’émotions, âge ou nervosité transmettent par nos mains à la caméra.
Et ils s’acquittent parfaitement de cette tâche ce qui nous permet de nous concentrer sur la composition et le cadrage de l’image. Ceci fonctionne donc parfaitement et nous aurions bien tort de ne pas en user largement
Donc en vacances, avec une bonne lumière, pas de problème. Mais c’est dans les situations difficiles d’éclairage , en contre-jour ou en lumière artificielle, que ces automatismes montrent leurs limites : images virant au bleu ou à l’orange, parties de l’image sous ou surexposées. L’autofocus lui-même peut être perturbé en basse lumière ou occasionner des « pompages » lors d’un zoom, par exemple. Dans ces cas-là, la solution est, évidemment de débrayer l’automatisme et de passer au réglage manuel..
Parcourons rapidement, pour rappel, les principales fonctions à régler manuellement, avant de voir comment utiliser certains de ces réglages comme un outil créatif.
1/ Réglage de la distance
Pour des plans moyens ou larges, bien éclairés, sans mouvements importants de caméras, l’autofocus est parfait. Dans tous les autres cas n’hésitez pas à passer en manuel. Pour régler précisément la distance, utilisez évidemment la bague de réglage si votre caméscope en est équipé, sinon,restez en mode automatique et zoomez à fond sur la partie de l’image que voulez nette ; laissez l’autofocus se régler sur cette partie et passez en manuel. Il existe aussi , selon les types de caméscope des fonctions de type « push auto » qui réalisent la même opération de retour à l’autofocus pour régler la distance..
2/ La balance des blancs
Les caméscopes sont sensibles à la couleur de la lumière ( mesurée en °K). Il faut donc corriger leur sensibilité dès que l’éclairage varie (matin, soir, rue sombre, sous-bois etc..) et surtout en éclairage artificiel. Le réglage de la balance des blancs correspondrait, en photographie, à l’utilisation de filtres couleurs correctifs.
Sur un caméscope, le réglage de la balance des blancs s’effectue de plusieurs façons : selon les conditions, passez du mode automatique au mode « lumière extérieure » ou « lumière intérieure » (pour ampoules ou néon) . Pour un réglage purement manuel , la méthode est simple : prenez un papier ou carton parfaitement blanc ; placez-le devant l’objectif de la caméra et activez le réglage manuel (référez-vous à votre manuel d’utilisation). C’est tout : la balance des blancs est réglée et mémorisée (bien utile si vous arrêtez votre caméra et le reprenez plus tard dans mes mêmes conditions, comme lors d’une soirée par exemple)
Rem :
1/ les corrections de couleur sont visibles sur votre écran ou dans votre viseur (ouf !), ce qui permet de choisir la « bonne » correction.
2/ les logiciels de montage qui ont des fonctions de correction colorimétriques avancées , comme Adobe Première PRO, permettent de corriger parfaitement une balance des blancs « à posteriori »
3/ L’exposition
La plupart des caméscopes possèdent une touche contre-jour qui permet d’ouvrir le diaphragme pour mieux « voir » un sujet à contre-jour.
On peut aussi éclaircir ou assombrir une image en augmentant ou diminuant le gain. (fonction AE)
Comme pour l’autofocus, il est possible de zoomer sur une partie de l’image en automatique puis de verrouiller l’exposition à cette valeur (fonction expo-lock ou quelque chose de semblable) ; on revient ensuite au cadrage normal en gardant l’exposition choisie. N’hésitez pas à utiliser ces fonctions pour améliorer vos images Et, comme nous le suggère très justement Albert dans la conclusion du « Vade-mecum du vidéaste amateur » : Relisez le mode d’emploi de vos appareils, ils ne vous ont peut-être pas livré tous leurs secrets.
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3 commentaires:
Bonjour,
Alors là, je suis sûr qu'on va se régaler : l'Ile de Beauté filmée par un artiste : qu'espérer de mieux ?
Ludo
Bonjour
merci pour le rappel technique qu'on néglige si souvent par paresse
Georges E.
Hello,
C'est vrai qu'on néglige trop souvent les possibilités offertes par les cam modernes.
Faut dire aussi que souvent, en film de vacances p.ex. on doit filmer "à la volée" et saisir rapidement une scène inattendue, au risque de la perdre. Ou suivre un groupe dans lequel on se trouve p.ex. Ca laisse peu de temps malheureusement pour effectuer les mises au point nécessaires.
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